Lutter contre les insectes, rongeurs et autres animaux

Animaux et insectes gênants, que faire ?

La marche à suivre peut être différente selon votre situation (locataire, propriétaire, voisin…). 
L’invasion peut concerner des cafards, blattes, punaises de lit, guêpes, rats etc. 

Si des insectes ou rongeurs sont présents dans votre logement et/ou les parties communes

Vous êtes locataire :

  • Prévenez vos voisins, votre propriétaire et/ou le syndicat de copropriété. 

Votre bailleur/syndicat de copropriété, doit faire intervenir une société spécialisée (en cas d’invasion de plusieurs logements ou parties communes), compétente en matière de désinsectisation. Si l’invasion est limitée, le propriétaire ou bailleur peut vous fournir les produits permettant de remédier au problème. Si une société spécialisée intervient, le propriétaire pourra répercuter une partie du coût de l’intervention sur les charges. 

Si l’invasion ne concerne que votre logement, charge à vous de gérer l’éradication.

En cas de présence de rats/ souris sur votre propriété, vous pouvez vous rendre à l’accueil de la Mairie qui vous remettra gratuitement un sachet de produit raticide.

Pour appuyer votre demande, adressez un courrier à ce dernier en listant les désordres que vous constatez, en y joignant si possible des photos.

Si votre requête s’avère inefficace, nous vous invitons à adresser une copie de ce courrier constat à la mairie de Colmar, adressé au service communal d’hygiène et de santé. 


Vous êtes propriétaire :

Le traitement des nuisibles, quels qu’ils soient, sont à votre charge. Si vous ne contrôlez plus la situation et que les mesures que vous avez engagées ne sont pas suffisantes, il est fortement conseillé de contacter une société spécialisée dans ce domaine.

En cas de présence de rats/ souris sur votre propriété, vous pouvez vous rendre à l’accueil de la Mairie qui vous remettra gratuitement un sachet de produit raticide.

Si vous êtes gêné par l’invasion de rats ou autres nuisibles occasionné par votre voisin et pour appuyer votre demande, adressez un courrier à ce dernier en lisant les désordres que vous constatez, avec, si vous le pouvez, des photos et demandez lui de remédier à la situation dans un délai raisonnable.

En cas de besoin, un conciliateur de justice tient chaque mois, des permanences (sur rendez-vous) à la Mairie.  
Cf. rubrique : S'exprimer > Services aux citoyens > Conciliateur de justice.

 

Plus d’informations sous ces liens :

Cafards : https://www.caf.fr/allocataires/vies-de-famille/articles/que-faire-si-j-ai-des-cafards-chez-moi

Rats : https://www.caf.fr/allocataires/vies-de-famille/articles/au-secours-j-ai-des-rats-chez-moi-qui-est-responsable

Punaises de lit : https://www.ecologie.gouv.fr/punaises-lit-letat-vous-accompagne

 

Si vous avez constaté rongeurs / blattes-cafards sur le domaine public

Vous pouvez adresser un courrier par email, au service communal d’hygiène et de santé de la Ville de Colmar à l’adresse hygiene@colmar.fr, ou par courrier papier adressé au Maire, en précisant la date et lieu de constat de la présence de nuisible, ou contacter le service par téléphone au 03 68 09 03 43 de 8h30 à 12h et de 14h à 17h.

Si vous avez constaté la présence de fouines, de blaireaux, belettes ou martres sur le domaine public ou privé, vous pouvez contacter le Pôle Chasse de la Direction Départementale des Territoires au 03 89 24 81 37.

 

Depuis plusieurs années les sapeurs-pompiers ne sont plus en charge des interventions concernant l’enlèvement de nids de guêpes ou frelons.

Que vous soyez un professionnel ou un particulier, vous devez contacter une société spécialisée pour intervenir et supprimer le nid.

La Ville de Colmar s’occupe uniquement des nids de guêpes ou de frelons situés sur le domaine public et ceux localisés dans les établissements publics. 

Vous pensez avoir reconnu un moustique tigre ?

Rendez-vous sur le site suivant, pour plus d’informations : https://signalement-moustique.anses.fr/signalement_albopictus/sinformer

En lien avec la Brigade Verte, des opérations de démoustications peuvent avoir lieu selon les cas de maladies déclarées. 

Il est rappelé qu’il est interdit de nourrir les pigeons. Un arrêté municipal a été pris en ce sens.

Par ailleurs, le nourrissage de pigeons avec du pain ou autres aliments, encouragent également l’apparition d’autres animaux comme les cafards ou les rats. 
Enfin, le nourrissage est une mauvaise pratique car notre nourriture n’est pas adaptée à leur alimentation. Le pigeon reste un animal sauvage et est capable de trouver seul, de quoi se nourrir. 

Vous pouvez tout à fait installer des pics aux endroits de repli des pigeons. Le cas échéant, il est conseillé de prendre contact avec des société spécialisées.  Si vous constatez la présence de pigeons dans des lieux privés, proches de votre habitation, vous êtes prié de prendre contact directement avec le propriétaire du bâtiment et de lui faire part de votre gêne.  

L’espérance de vie de ces deux espèces peut aller au-delà des 20 ans. Le corbeau freux plus particulièrement, possède des liens affectifs très fort avec sa famille et est doté de capacités cognitives qui permettent de le classer parmi les animaux les plus intelligents, au même titre que certains primates.

La présence des corvidés a toujours existé en milieu urbain, au même titre que d’autres oiseaux comme les cigognes, choucas des tours ou pies, de manière plus ou moins importante selon les années. Cependant, le manque de ressources naturelles, la diminution des zones de nichée en milieu rural, a pu accentuer un repli vers les aires urbaines. Les arbres des villes, notamment les platanes, sont parmi les arbres les plus hauts et les protègent du froid. Le corbeau bien que grégaire, est en quête d’un environnement rassurant et aime particulièrement les arbres hauts, proches des lieux éclairés de nuit. Le corbeau aime nicher en ville et se nourrir en campagne dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, contrairement à la corneille noire, qui s’adapte à tous niveaux en milieu urbain.

Leur intelligence ne facilite pas les campagnes de déstabilisation des colonies mises en œuvre depuis 2013 par la Ville de Colmar et son agglomération. En effet, pour obtenir un résultat efficace lors des opérations d’effarouchement par exemple, le protocole doit être précis et répété durant plusieurs semaines. Le corbeau est capable de repérer les personnes en charge de l’effarouchement (au moyen de laser, bruit etc), au point que ces derniers doivent porter une tenue différente, ne pas se garer au même endroit, ni avec le même véhicule, afin de ne pas être reconnu. Cela implique également d’être à différents sites colonisés au même moment (1h avant le lever du soleil et 1h avant le coucher du soleil). 

Aucune espèce n’est nuisible à proprement parler et chacune d’entre elle doit être traitée avec considération. Malgré tout, il peut s’avérer nécessaire dans certains cas d’en limiter les effectifs (surpopulation, déséquilibre de la biodiversité…), sans pour autant nuire à sa pérennité.

Quoique controversées, les opérations d’enlèvement de nids et œufs, ainsi que le tir, (sur autorisations préfectorales) permettent de stabiliser le nombre de corbeaux. En effet, « La nature a horreur du vide » comme le dit l’adage, il est possible que l’espace vacant soit recolonisé soit par des corbeaux d’une autre population, soit par un potentiel reproductif augmenté.

Les scientifiques observent tout de même une baisse des effectifs de corbeaux freux sur le territoire français.

 

Plus d’informations, par exemples, sur :

Haut de page