Lutter contre les insectes, rongeurs et autres animaux

Animaux et insectes gênants, que faire ?

La marche à suivre peut être différente selon votre situation (locataire, propriétaire, voisin…). 
L’invasion peut concerner des cafards, blattes, punaises de lit, guêpes, rats etc. 

Si des insectes ou rongeurs sont présents dans votre logement et/ou les parties communes

Vous êtes locataire :

► Prévenez vos voisins, votre propriétaire et/ou le syndicat de copropriété. 

Votre bailleur/syndicat de copropriété, est tenu de traiter les parties communes. En revanche en ce qui concerne l’infestation de votre logement il conviendra de vous rapprocher de votre propriétaire.

Si une société spécialisée intervient, le propriétaire pourra répercuter une partie du coût de l’intervention sur les charges. 

En cas de présence de rats/ souris sur votre propriété, vous pouvez vous rendre à l’accueil de la Mairie qui vous remettra gratuitement un sachet de produit raticide.

En cas d’inaction de la part de votre propriétaire, vous pouvez effectuer votre signalement sur la plateforme développée par l’état signal-logement.beta.gouv.fr . Cette plateforme est gérée par la Direction Départementale des Territoires du Haut-Rhin, qui attribue le signalement à l’instance concernée (CAF, Service d’hygiène de la Ville de Colmar, etc.).


Vous êtes propriétaire :

En cas de présence de rats/ souris sur votre propriété, vous pouvez vous rendre à l’accueil de la Mairie qui vous remettra gratuitement un sachet de produit raticide.

Si l’infestation devient trop importante et que les mesures que vous avez engagées ne sont pas suffisantes, il est fortement conseillé de contacter une société spécialisée dans ce domaine. 

Si vous êtes gêné par l’invasion de rats ou autres nuisibles occasionné par votre voisin et pour appuyer votre demande, adressez un courrier à ce dernier en lisant les désordres que vous constatez, avec, si vous le pouvez, des photos et demandez lui de remédier à la situation dans un délai raisonnable.

En cas de besoin, un conciliateur de justice tient chaque mois, des permanences (sur rendez-vous) à la Mairie.  
Cf. rubrique : S'exprimer > Services aux citoyens > Conciliateur de justice.

 

Plus d’informations sous ces liens :

Cafards : www.caf.fr/allocataires/vies-de-famille/articles/que-faire-si-j-ai-des-cafards-chez-moi

Rats : www.caf.fr/allocataires/vies-de-famille/articles/au-secours-j-ai-des-rats-chez-moi-qui-est-responsable

Punaises de lit : www.ecologie.gouv.fr/punaises-lit-letat-vous-accompagne

 

Si vous avez constaté rongeurs / blattes-cafards sur le domaine public

Vous pouvez adresser un courrier par email, aux inspecteurs de salubrité du service Police de l’Habitat Hygiène et Sécurité de la Ville de Colmar à l’adresse hygiene@colmar.fr, ou par courrier papier adressé au Maire, en précisant la date et lieu de constat de la présence de nuisible, ou contacter le secrétariat du service par téléphone au 03 69 45 21 15. Les inspecteurs de salubrité assurent une permanence téléphonique de 15h à 17h. 

Si vous avez constaté la présence de fouines, de blaireaux, belettes ou martres sur le domaine public ou privé, vous pouvez contacter le Pôle Chasse de la Direction Départementale des Territoires au 03 89 24 81 37.

 

Depuis plusieurs années les sapeurs-pompiers ne sont plus en charge des interventions concernant l’enlèvement de nids de guêpes ou frelons.

Que vous soyez un professionnel ou un particulier, vous devez contacter une société spécialisée pour intervenir et supprimer le nid.

La Ville de Colmar s’occupe uniquement des nids de guêpes ou de frelons situés sur le domaine public et ceux localisés dans les établissements publics. 

La prévention de l’apparition des gîtes larvaires est la seule action efficace et durable pour lutter contre la prolifération des moustiques tigres. Elle doit être menée par chacun, chez soi, en éliminant l'eau stagnante des récipients. Le moustique ayant une durée de vie de quelques semaines, l’efficacité des actions de prévention s’observe dans la durée.

Le moustique « Tigre » ne transmet de maladies que s’il a précédemment piqué une personne infectée, généralement au retour d'un voyage.

Il ne se développe que dans des eaux stagnantes à support urbain verticaux (piscine abandonnée, bassine, toiture plate, etc.).

A noter que la part de responsabilité de la prolifération du moustique dans les structures publiques ou voies publiques, ne s’élève qu’à environ 15%.

Les services techniques de la Ville sont formés au repérage des gîtes larvaires et à l’élimination des eaux stagnantes, et, le cas échéant, par traitement biocide (inoffensif pour l’environnement) de ces dernières.

Seules les actions rigoureusement menées par les administrés et les communes avoisinantes, permettront une gestion efficace. En sachant qu’un moustique « Tigre » peut pondre des œufs dans une très petite quantité d’eau stagnante (ex : capuchon de bouteille). 

Pour identifier des gîtes à moustique proche de chez vous applimoustique.brigade-verte.fr

 

Il est rappelé qu’il est interdit de nourrir les pigeons. Un arrêté municipal a été pris en ce sens.

Cette pratique constitue une infraction sanctionnable d’une amende de 150€. 

Par ailleurs, le nourrissage de pigeons avec du pain ou autres aliments, encourage également l’apparition d’autres animaux comme les cafards ou les rats. 
Enfin, le nourrissage est une mauvaise pratique car notre nourriture n’est pas adaptée à leur alimentation. Le pigeon reste un animal sauvage et est capable de trouver seul, de quoi se nourrir. 

Il existe plusieurs méthodes de lutte contre le nichage intempestif de pigeons. Le cas échéant, il est conseillé de prendre contact avec des société spécialisées.  Si vous constatez la présence de pigeons dans des lieux privés, proches de votre habitation, vous êtes prié de prendre contact directement avec le propriétaire du bâtiment et de lui faire part de votre gêne.  

L’espérance de vie de ces deux espèces peut aller au-delà des 20 ans. Le corbeau freux plus particulièrement, possède des liens affectifs très fort avec sa famille et est doté de capacités cognitives qui permettent de le classer parmi les animaux les plus intelligents, au même titre que certains primates.

La présence des corvidés a toujours existé en milieu urbain, au même titre que d’autres oiseaux comme les cigognes, choucas des tours ou pies, de manière plus ou moins importante selon les années. Cependant, le manque de ressources naturelles, la diminution des zones de nichée en milieu rural, a pu accentuer un repli vers les aires urbaines. Les arbres des villes, notamment les platanes, sont parmi les arbres les plus hauts et les protègent du froid. Le corbeau bien que grégaire, est en quête d’un environnement rassurant et aime particulièrement les arbres hauts, proches des lieux éclairés de nuit. Le corbeau aime nicher en ville et se nourrir en campagne dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, contrairement à la corneille noire, qui s’adapte à tous niveaux en milieu urbain.

Leur intelligence ne facilite pas les campagnes de déstabilisation des colonies mises en œuvre depuis 2013 par la Ville de Colmar et son agglomération. En effet, pour obtenir un résultat efficace lors des opérations d’effarouchement par exemple, le protocole doit être précis et répété durant plusieurs semaines. Le corbeau est capable de repérer les personnes en charge de l’effarouchement (au moyen de laser, bruit, etc.), au point que ces derniers doivent porter une tenue différente, ne pas se garer au même endroit, ni avec le même véhicule, afin de ne pas être reconnu. Cela implique également d’être à différents sites colonisés au même moment (1h avant le lever du soleil et 1h avant le coucher du soleil). 

Aucune espèce n’est nuisible à proprement parler et chacune d’entre elle doit être traitée avec considération. Malgré tout, il peut s’avérer nécessaire dans certains cas d’en limiter les effectifs (surpopulation, déséquilibre de la biodiversité…), sans pour autant nuire à sa pérennité.

Quoique controversées, les opérations d’enlèvement de nids et œufs, ainsi que le tir, (sur autorisations préfectorales) permettent de stabiliser le nombre de corbeaux. En effet, « La nature a horreur du vide » comme le dit l’adage, il est possible que l’espace vacant soit recolonisé soit par des corbeaux d’une autre population, soit par un potentiel reproductif augmenté.

Les scientifiques observent tout de même une baisse des effectifs de corbeaux freux sur le territoire français.

 

Plus d’informations, par exemples, sur :

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