Colmar jazz festival

Airelle Besson & Lionel Suarez

Compositrice et trompettiste de jazz virtuose, Airelle Besson dialogue avec l’accordéoniste Lionel Suarez dans des compositions où se mélangent tendresse, esprit dansant et jeu complice. Un voyage en apesanteur, jusqu’aux sommets de l’émotion. (© photo : Michal-Sykora)

Musina Ebobissé - Abstract Narratives

Modern Jazz

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Le groupe mélange le jazz moderne européen et américain, les couleurs impressionnistes classiques, et l’énergie des musiques actuelles. C'est une musique à multiples facettes tantôt méditative tantôt orageuse au fil des scénarios sonores que les 5 musiciens font émerger. Ils explorent leurs architectures musicales avec un grand sens du jeu collectif et de la narration. (© photo : Aleksei Kostromin)

• Musina Ebobissé : saxophone ténor, composition
• Olga Amelchenko : saxophone alto
• Simon Chivallon : piano
• Etienne Renard : contrebasse
• Stéphane Adsuar : batterie

Naïssam Jalal

Fil rouge – Les femmes dans le jazz

Flûtiste vertigineuse et compositrice prolifique, Naïssam Jalal se produit avec ses différentes formations, dévoilant un univers musical personnel et vibrant qui, tant sur le fond que sur la forme, redonne tout son sens au mot liberté. Elle a répondu à l’invitation de l’association Jazz Off Colmar qui lui a laissé carte blanche. Elle propose un programme spécialement conçu pour cette soirée commune IN et OFF. (© photo : Seka)

Le Garance 4tet est composé de Grégory Schneider, guitariste bebop, habité par l'énergie du swing, de Louise Garance Wetterwald, chanteuse jazz à la voix cristalline et aux teintes lyriques, de Waldémar Szymanski, contrebassiste pétillant, au jeu solide, et de Nicolas Schmitt, batteur élégant au groove intense. Ils ont décidé de recentrer leur énergie autour d’un répertoire de standards incontournables, mais aussi de remettre en lumière des perles rares, à l'aide d'une plume française et engagée. (© photo : Jean Jacques Schwartzenberger)

• Louise Garance Wetterwald : chant
• Waldémar Szymanski : contrebasse
• Grégory Schneider : guitare
• Nicolas Schmidt : batterie

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Le Umlaut Big Band est un orchestre de 14 musiciens qui, depuis 2011 sous l’impulsion de Pierre-Antoine Badaroux, explore à la fois le répertoire historique des Big Bands (1920-1940) à partir d’archives sonores et manuscrites rares, et aussi un répertoire de création plus contemporain. À l’instar de la démarche des orchestres de musique ancienne, la recherche historique du groupe a pour fondement la conviction que les arrangeurs, rarement mis avant dans l’histoire du jazz, sont des créateurs qui sans cesse inventent de nouvelles formes. Le groupe privilégie l’acoustique et les atmosphères chaleureuses, des grandes salles de concerts aux places de villages.

Mary Lou Williams est une musicienne qui a traversé l'histoire du jazz, en restant toujours perméable à ses différentes mutations, proche des jeunes musiciens, et constamment dans la réinvention. Il s'agit donc, pour la première fois, de considérer l'oeuvre de Mary Lou Williams dans son ensemble et dans une lecture qui permettra un éclairage nouveau sur une figure injustement négligée. (© photo : Léa Lanoë)

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Dans cette murder party créée spécialement pour le Colmar Jazz Festival, en lien avec le programme du Umlaut Big Band, l’enquête policière se mêle à la musique. En petits groupes, vous devrez mener l'enquête, comme dans un Cluedo géant, et aurez le plaisir d’écouter du jazz en live, pour revivre l’ambiance de l’époque. Interrogez les acteurs incarnant les différents suspects, collectez des indices et dénouez les mystères pour découvrir qui est le véritable coupable. Préparez-vous à plonger dans cette intrigue fascinante et à mettre vos talents de détective à l'épreuve ! Une récompense spéciale attend celles et ceux qui viendront déguisés…

• Création : L’Amuseuse
• Jeu : Les ZidéfuZ, association colmarienne de théâtre d’improvisation
• Musique : Hélène Eschbach (contrebasse), Dominique Humbert (saxophone), Pierre Grunert (guitare)
• Tout public à partir de 12 ans (durée 2h-2h30)

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Un phrasé aérien et limpide, un sens aigu de l’improvisation, Marcel Loeffler est un styliste hors pair…
Du traditionnel tzigane au tango et de la musique classique au jazz swing, Marcel Loeffler est un improvisateur plein de verve et d’imagination. Avec Julien Pidancier au violon, il propose une balade musicale autour d’Astor Piazzola et de Claude Debussy, avec des escapades vers la musique traditionnelle tzigane ou le swing manouche de Django Reinhardt et Stéphane Grapelli.

• Marcel Loeffler : accordéon
• Julien Pidancier : violon

En duo, c’est aussi et surtout avec les oreilles – le premier véritable instrument du musicien – que tout se joue. Cet art de la conversation basé sur l’entente et l’attention à l’autre, le joueur de kora Ballaké Sissoko et le violoncelliste Vincent Segal le poussent ici à son plus haut degré de justesse. A l’abri des terribles grondements de l’actualité, “Musique de Nuit” célèbre ce qui rend ce monde encore poétiquement habitable. Loin de sa fureur, et au plus près de ses frémissements, ce programme sonne dans le grand brouhaha des hommes comme une ode à l’irréductible pouvoir du murmure et de l’écoute, de la bonne et belle intelligence, du savoir sensible mis en harmonie. (© photo : Claude Gassian)

• Ballaké Sissoko : kora
• Vincent Ségal : violoncelle

Jam est un quintet de jazz composé de 5 amis musiciens qui se sont rencontrés dans divers Big Bands de jazz du centre-Alsace depuis plus de 15 ans, ce qui confère au groupe une solide complicité musicale. À travers le swing, le bebop, le groove ou le latin, Jam reprend des thèmes connus et méconnus du jazz, en laissant la part belle à l'improvisation, honorant ainsi la grande tradition des musiciens de jazz.

• Hervé Frantz : piano
• Dominique Fix : basse
• Jean-Michel Schaeck : batterie
• Pascal Steffanut : saxophone
• Victor Oberlin : trompette

Singer-songwriter, Hannah Featherstone est une artiste franco-britannique animée du désir de mettre l’autre en lumière. Rompue à l’exercice du piano classique dès le plus jeune âge, elle fait ses armes au sein de choeurs gospel et de musique sacrée pour ensuite devenir soliste dans divers ensembles. Avec son 2e album solo Ode To The Unseen, salué par Radio France et FIP, elle tisse une musique électro jazz délicate portée par un groove à la James Blake. Une invitation à contempler la puissance de ce qui émane en douceur.

Hannah Featherstone : voix, clavier, électronique

Marion Rampal a toujours été une empêcheuse de chantonner en rond. Trop follement éprise de la musique pour la ranger dans des boîtes étanches, elle n’en a jamais fait qu’à sa tête, qu’elle garde aussi près des étoiles que du coeur. Artiste remarquée du Jazz français - Victoire du Jazz 2022 -, elle trace sa route de songwriter à travers un écriture singulière.

Concocté avec son complice Matthis Pascaud - guitares et réalisation - son nouvel opus Oizel, qui fait la part belle à ses influences folk et pop, dessine le folklore d’une artiste aussi inclassable qu’attachante. Voix posée, nue et frémissante, dans un français subtilement malaxé - sa langue des coeurs coulé s-, elle en appelle aux inspirants oiseaux, merles moqueurs ou oies sauvages, drôles de piafs, libertaires et marginaux de toutes plumes.

• Marion Rampal : voix
• Matthis Pascaud : guitare
• Simon Tailleu : contrebasse
• Raphaël Chassin : batterie

La vie de Dai Miyamoto change lorsqu'il découvre le jazz. Il se met alors au saxophone et s'entraîne tous les jours. Il quitte Sendai, sa ville natale, pour poursuivre sa carrière musicale à Tokyo avec l'aide de son ami Shunji. Jouant avec passion, Dai arrive un jour à convaincre le talentueux pianiste Yukinori de monter un groupe avec lui. Accompagnés de Shunji qui débute à la batterie, ils forment le trio JASS. Au fil des concerts, ils se rapprochent de leur but : se produire au So Blue, le club de jazz le plus célèbre du Japon, avec l'espoir de changer à jamais le monde du jazz.

Né à Colmar, Michel Hausser (vibraphoniste, accordéoniste) est une figure incontournable du Jazz français depuis les années 50. On lui doit la création du "Chat qui pêche", fameux jazz club parisien. Compagnon de route de Quincy Jones, il a participé à des milliers de séances d'enregistrement. Fondateur du festival de jazz de Munster, il fit la découverte du groupe des Youngblood il y a une quinzaine d'années et en devint un inconditionnel.

Aussi Fred Nardin et ses complices ont décidé de lui rendre respectueusement hommage en invitant Alexis Valet au vibraphone et Charles Kieny à l'accordéon.

• Fred Nardin : piano
• Joachim Govin : contrebasse
• Nicolas Charlier : batterie
• Charles Kieny : accordéon
• Alexis Valet : vibraphone
• Bernard Struber : guitare

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Dans cette invitation à la détente et à la contemplation, Kalevi Uibo propose un concert tout en lenteur, avec sa guitare, ses effets et un traitement sonore onirique et psychédélique. Entre musique ambiante spontanée, compositions originales et morceaux revisités de Thelonious Monk, Bill Frisell, Mal Waldron, Pharoah Sanders, on se pose, on se repose, on ferme les yeux et on voyage. (© photo : Bartosch Salmanski)

• Kalevi Uibo : guitare, effets

Bodies est un quartet de jazz électroacoustique basé à Bruxelles, dirigé par la saxophoniste Alejandra Borzyk. Ils expérimentent avec les textures du saxophone et les synthétiseurs, créant un paysage sonore ambigu, qui combine des rythmes de différents styles.

• Alejandra Borzyk : saxophone, compositions
• Camille-Alban Spreng : claviers
• Mateusz Malcharek : basse
• Elie Gouleme : batterie

Parmi les artistes de sa génération, personne ou presque n’aura connu d’ascension aussi fulgurante que Léon Phal. En seulement quatre ans d’une carrière ponctuée d’une victoire aux tremplins de Nancy Jazz Pulsations et de Jazz à Vienne en 2019, le saxophoniste franco-suisse est devenu la figure de proue de toute une génération d’artistes qui tiennent le jazz en aussi haute estime que l’electro et qui, sans les dissoudre l’une dans l’autre, n’ont jamais érigé de frontières entre leurs passions, prouvant combien de choses elles ont à se dire pourvu qu’on sache les marier. (© photo : Stanislas Augris)

• Léon Phal : saxophone
• Zacharie Ksyk : trompette
• Gauthier Toux : claviers,
• Rémi Bouyssière : contrebasse
• Arthur Alard : batterie

"KAY! Lettres à un poète disparu", spectacle convoquant musique, création visuelle et lecture, est une correspondance posthume entre deux auteurs qu'un siècle sépare, mais qui parlent de sujets communs : leur place d’homme noir dans la société, et Marseille, ville-monde par excellence. Lamine Diagne, à travers le prisme de sa propre histoire de métis franco-sénégalais, rend hommage à Claude McKAY et questionne l'altérité, l'ancrage et cette mobilité de l'humanité devenue une manière d'habiter le monde.

"KAY !" est née de la rencontre entre Matthieu Verdeil, réalisateur d'un documentaire sur l'écrivain et Lamine Diagne auteur, conteur et musicien de jazz, et de leur engouement commun autour de Claude McKAY. (© photo : R. Arnaud)

• Lamine Diagne : voix, saxophone et flûte
• Wim Welker : guitare
• Christophe Lincontang : contrebasse
• Ben Rando : claviers
• Jérémi Martinez : batterie
• Matthieu Verdeil : réalisateur et création vidéo
• Éric Massua : directeur technique et création vidéo
• Thibault Gaigneux : création lumière

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Et si l’architecture était une partition en trois dimensions et que chaque bâtiment renfermait des mélodies, des harmonies ? Le projet de Jérôme Fohrer se penche sur cette question et dresse une série de portraits sonores d’architectes célèbres en y mêlant mots, dessins et plans. Une partition sensible pour (re)découvrir des personnalités et des chefs d’oeuvre de l’architecture comme vous ne les avez jamais… entendus !

• Erwin Siffer : piano
• Jérôme Fohrer : contrebasse
• Francesco Rees : batterie

Fondé par Kari Ikonen et Manuel Hermia, l’Orchestra Nazionale della Luna constitue un quartet de jazz moderne, à la fois ancré dans la tradition du jazz et ouvert sur notre époque et l’ensemble des horizons de notre vaste monde. Les instruments comme le moog et le bansuri élargissent le champ d’un quartet classique en invitant les sonorités de l’Inde,
de la musique arabe, en même temps que des effets plus électroniques. Explorant à la fois l’équilibre entre composition et improvisation, sons acoustiques et électroniques, ordre et chaos, leur nouveau répertoire questionne les disruptions sociales causées par les nouvelles technologies et par l’intelligence artificielle. (© photo : Krisztina Csendes)

• Kari Ikonen : piano et moog
• Manuel Hermia : saxophone, bansuri et flûte
• Sébastien Boisseau : contrebasse
• Teun Verbrungen : batterie

La danseuse Catherine Conreaux Feldmann (compagnie du Grenier) et la contrebassiste Hélène Eschbach vous offrent une proposition inédite. Un temps dansé sur une improvisation musicale dans différents lieux publics patrimoniaux colmariens. (© photo : Pancake ! Photographie / gracieuseté de l’ÉSAL)

• 11h30 : Cloître de la Bibliothèque des Dominicains
• 14h : Place du 2 février, dans l'espace vert devant le Pôle média-culture Edmond Gerrer
• 15h : Place Unterlinden

Tous les jours, Papy attend avec impatience son petit moment de repos : lire son journal et écouter… Django ! Django Reinhardt bien sûr, le roi du jazz manouche ! Mais c’est sans compter sur son petit-fils Léo qui, lui, veut découvrir la musique des « grands » et savoir qui est ce Django dont son Papi parle tant.

• Anthony Bailleul : marionnettiste
• Jérôme Chatoux : marionnettiste
• Steaven Rottier : technique et théâtre d’ombre
• Clément Dague : guitare
• Nathan Adenot : guitare et violon

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Du néant aseptisé émerge un jardin étrange, baroque et coloré. Les éléments organiques éclosent et se transforment sous le regard malicieux et les doigts magiques de deux créatures mythologiques. Démiurges cuisinières, maternelles, enfantines ou dévoreuses, elles s’amusent avec les éléments, se les disputent, y plongent, les goûtent ou les détruisent. En duel ou jumelles, elles dialoguent et s’amusent au gré des sons, convoquant jeux de mains, jeux d’échelles et jeux de doubles. Les univers se multiplient, se métamorphosent et se mêlent avant de retourner au néant. (© photo : Laurent Vilarem)

• Camille Maussion : saxophones soprano et ténor, voix
• Carmen Lefrançois : saxophones alto, soprano et baryton, flûte, voix

Quartet sans harmonie pensé collectivement, Prospectus forge un son à quatre voix, et met l’accent sur la liberté des discours qui se croisent et s'entremêlent. Résolument acoustique, leur musique est brute, spontanée, tellurique. Les compositions, influencées par la scène free new yorkaise actuelle (Rob Brown, Chris Lightcap, Rob Mazurek) et les figures historiques de cette musique (Ornette Coleman, Keith Jarrett, Steve Lacy), sont tour à tour répétitives, épurées ou rugueuses, et laissent place à l’expressivité et au lyrisme des musiciens. (© photo : Thibault Gomez)

• Léa Ciechelski : saxophones, flûtes
• Henri Peyrous : saxophones, clarinettes
• Julien Ducoin : contrebasse
• Florentin Hay : batterie